Substance active: Liothyronine Sodique
Durée d’action: 12 à 48 heures

Elle est utilisée dans le traitement de l’hypothyroïdie. Les utilisateurs de stéroïdes anabolisants l’emploient souvent pour réduire la masse grasse. C’est l’un des outils les plus puissants pour la perte de graisse, mais il peut également entraîner une perte de tissu maigre.

Effets de la Liothyronine Sodique :
Les effets de la Liothyronine Sodique sont généralement les mêmes, que ce soit pour traiter l’hypothyroïdie ou pour optimiser la perte de graisse dans un contexte de performance. Dans les deux cas, l’hormone agit comme une réplique directe de la T3 naturelle. Quel que soit le but initial, les deux profils d’utilisateurs peuvent bénéficier d’une réduction de masse grasse.
Quel que soit le motif d’utilisation de la Liothyronine Sodique, bien qu’elle augmente le métabolisme, un régime reste indispensable. Pour perdre de la masse grasse, il faut brûler plus de calories que l’on en consomme. Si vous consommez plus que vous ne brûlez, même toute la Liothyronine Sodique du monde ne changera rien. Cependant, dans un contexte de performance, un individu qui produit déjà suffisamment de T3 peut constater qu’il peut maintenir un apport calorique légèrement plus élevé qu’à l’ordinaire tout en continuant à perdre du poids. Cela est dû au fait que l’administration exogène de T3 accélère le rythme auquel les calories sont brûlées.
L’effet final de la Liothyronine Sodique est parfois associé à une potentielle nature anabolique. Certains suggèrent que la Liothyronine Sodique pourrait renforcer l’action anabolique des stéroïdes anabolisants. L’idée est que les stéroïdes anabolisants améliorent l’utilisation des glucides, des graisses et des protéines, tandis que la Liothyronine Sodique accélère le métabolisme de ces nutriments. En théorie, leur combinaison pourrait favoriser une amélioration plus globale du corps. Cependant, bien que cette théorie soit considérée comme un fait par certains athlètes adeptes de l’amélioration des performances, elle manque de preuves scientifiques solides. La plupart des utilisateurs devraient utiliser la Liothyronine Sodique uniquement pour les usages pour lesquels elle a été conçue.

Mode d’emploi :
Dans le cadre du traitement de l’hypothyroïdie, les doses de Liothyronine Sodique commencent généralement à 25 mcg par jour. Après quelques semaines, les taux hormonaux sont réévalués et la dose peut être augmentée de 25 mcg. Deux semaines plus tard, une nouvelle augmentation peut être envisagée jusqu’à 75 mcg par jour, jusqu’à ce qu’une dose d’entretien confortable soit atteinte. La dose moyenne varie entre 25 et 75 mcg par jour, la majorité des patients trouvant un bon équilibre avec 25 à 50 mcg par jour. Quelle que soit la dose, elle peut être prise en une seule prise quotidienne.
Dans un contexte de performance, les doses de Liothyronine Sodique sont très similaires à celles utilisées pour traiter l’hypothyroïdie. L’individu commencera généralement par 25 mcg par jour, augmentant la dose totale de 12,5 à 25 mcg toutes les 2 à 4 semaines, selon les besoins. La plupart des utilisateurs ne dépasseront pas les 75 à 100 mcg par jour, bien que 125 mcg/jour puisse être acceptable sur de très courtes périodes. Une dose aussi élevée peut être justifiée à la fin d’un régime de compétition très strict, mais ne doit jamais être maintenue tout au long de la phase de restriction. Concernant la durée totale d’utilisation, 6 à 8 semaines sont considérées comme la période la plus sûre. Des cycles plus longs, comme 8 à 12 semaines, peuvent être tolérés, mais augmentent le risque de dépendance thyroïdienne. Cela dit, la majorité des adultes en bonne santé ne devrait pas rencontrer de problème. Une fois la dose maximale atteinte et qu’il est temps d’arrêter, il est fortement conseillé de réduire la dose à 25 mcg par jour pendant 7 à 10 jours. Cela permettra au corps de s’adapter et d’éviter un rebond hypothyroïdien. Il ne faut jamais interrompre l’utilisation de manière brutale — la période de 7 à 10 jours à faible dose est essentielle.